La parisienne et son trousseau
La parisienne, vous connaissez ? (mais c'est moi voyons... euh... bon, d'accord, non, ce n'est pas ça en fait...) C'est vrai que j'aurais adoré porter des robes à crinoline, et me rendre en calèche au Palais-Garnier une des oeuvres de Charles Garnier (sous le second empire) et plus communément appelé Opéra Garnier... Euh, mais non, ce n'est pas tout à fait moi, malheureusement, ces costumes sont relégués dans les musées, à présent, ou chez des collectionneurs, ou certains dorment, peut-être, dans quelque recoin de grenier... Mais je me suis un peu égarée, là, à me prendre pour Eugénie, mais ce n'est que le temps du texte, hein, rassurez-vous ! Alors la parisienne, (pour en revenir au sujet) est une poupée qui avait pour rôle (à la fin de XIX ème siècle) de présenter la mode française, à travers le monde. Je vous conseille vivement, lors d'un passage à Paris, la visite du Musée de la Poupée, Impasse Berthaud dans le 3ème arrondissement. C'est un lieu unique qui présente une collection privée de poupées anciennes toutes plus merveilleuses les unes que les autres... Vous pourrez y voir des parisiennes d'époque. La demoiselle que j'ai miniaturisée a des bottines à talons (la semelle mesure 5(L) x 3(l) mm). Le corps de la poupée (sans le chapeau) mesure 4 cm. C'est, rapporté à l'échelle 1/1, une taille moyenne pour une parisienne (on en trouvait de toutes tailles mais les plus courantes mesuraient entre 45 et 50 cm), là, elle ferait 48 cm puisque l'échelle de cette poupée est le 1/4 (ou 1/48) c'est à dire que c'est le 1/4 du 1/12 (je vous rassure j'ai toujours été assez « nulle » en maths, mais, en miniature, il faut quand même bien que je me fasse aux divisions de base…) Et, puisque ça m'y fait penser, je ne résiste pas à l'envie de vous raconter une petite anecdote à ce sujet… (les maths… soupir…). Quand j'étais en quatrième, j'avais un prof qui m'avait mis comme annotation sur mon bulletin trimestriel : « Aborde les mathématiques tel un artiste peintre…» Mmh… bien sûr ça n'était pas tombé du ciel… Cela dit, ça changeait du « peut mieux faire ! » (Et là j'aurais encore un p'tit souvenir, mais je ne vais pas vous raconter ma vie scolaire, qui n'a aucun intérêt en définitive, c'est juste qu'une idée peut en générer une autre… et voilà, ça peut faire long tout ça...) Pour en revenir à ce prof de maths (qui déjà est un peu hors-sujet, donc mieux vaut ne pas trop abuser) j'avais dit, quelque temps plus tôt, lors d'un cours genre réunion de classe pour parler de tout et de rien (en l’occurrence, ce jour là, on a parlé de maths avec ce prof… évidemment ;)), quand est arrivé mon temps de parole : « je ne fais que les exercices qui m'inspirent… ». J'avais bien vu un petit sourire intérieur sur le visage de ce prof… (il se voyait quand même, bien qu'intérieur…) mais je ne me doutais pas qu'il en ferait la remarque sur le bulletin (voilà pour l'anecdote ;)). Et voici quelques photos (pas faciles à faire, car le visage de la poupée ne fait que 5 mm de long) de ma petite parisienne avec son trousseau, dans sa malle, en bois, à l'ancienne. |
Je vous souhaite une belle semaine, à bientôt !
Léa
Léa
Oie Leá!!! Estou apaixonada pelos seus trabalhos, tudo muito encantador... já me sinto em Paris... rsrs!!!
RépondreSupprimerVoialá!!!
beijos Eliza
I saw that you love Paris, and I am delighted to give you a bit of Parisian atmosphere on my blog. Come back often. ;)! Hugs.
RépondreSupprimer